22 novembre 2024

Copenhague !

Copenhague [kɔpɑ̃.aɡ], est la capitale du Danemark. En danois, København, veut dire « le port des commerçants » et rappelle sa position stratégique à l’entrée de la mer Baltique. Mais le sujet n’est pas là mais bien sur les négociations qui ont eu lieu.

Scénario catastrophe :
climateNous sommes en décembre 2020. Malgré le sommet de Copenhague, la planète va plus mal qu’il y a 20 ans. En Afrique, le Sahara s’est étendu de quelques milliers de kilomètres carrés. Les premiers bancs de sable sont apparus au milieu de l’Amazonie. Un tiers de l’Indonésie a été recouverte par les flots. Le niveau des mers et océans a augmenté de 20 centimètres depuis 2000. Les éco-réfugiers étaient estimés à 120 millions l’an dernier, une centaine de millions de plus qu’il y a 10 ans. La France subit le climat du Maroc, l’hiver brutal en plus. Les récentes gelées précoces de novembre ont transformé la Seine en vaste patinoire autour de Paris … [Source : sarkofrance.blogspot.com]

Ce scénario catastrophe est le résultat d’une description d’anticipation lue sur le site sarkofrance.blogspot.com, récemment le site www.greenpeace.org a affiché des pseudos affiches reprenant l’idée du « trop tard, je suis désolé » par tous les chefs d’état concernés. Tous ces mouvements sont louables, sont mérités et je ne vais pas faire le débat, une fois de plus, sur ce que l’on attendait de Copenhague car les média s’en sont largement chargés … mais je vais plutôt revenir sur nos victoires précédentes.

Explication de texte :
Oui j’aurais préféré que le sommet de Copenhague mène à quelque chose de plus positif, de plus concret. Il faut 100 milliards d’euros d’aide aux pays pauvres et investir massivement dans les énergies « propres ». L’accord est forcément compliqué en période de crise mondiale. On peut encore sauver la terre !! Mais savez-vous qu’on l’a déjà fait il y a 23 ans !!

En 1974, deux chimistes ont tiré la sonnette d’alarme :
En 2050, les parisiens devront sortir en combinaisons spéciales pour se protéger du soleil. Munis de lunettes, ils écouteront les haut-parleurs d’alertes pour ces périodes de beaux jours. La seule végétation disponible sera à l’abri en serre spéciale. Les cancers de la peau seront légions et deviendront la première cause de mortalité.
Stop !!!!
Effrayant de lire ces lignes mais cela n’arrivera pas !
Tout s’est joué le 16 septembre 1987.

Bien que l’on parle peu du protocole de Montréal, il a été décisif dans notre vie quotidienne. Mario Molina et Franck Sherwood Rowland, deux chimistes de l’université de Californie, ont découvert en 1974 les effets nocifs des CFC (Les gaz à effets de serre). Il fallait beaucoup de courages aux américains pour oser boycotter dès 1978 les bombes aérosols concernées et ce geste a permis une réduction de 28 % de leurs émissions. La Communauté européenne, un peu sur le tard, décide d’agir en 1981 avec une promesse de 30 % de réduction. Joe Farman, un climatologue, tire une autre sonnette d’alarme en 1985 et signale un trou dans la couche d’ozone. Branle-bas de combat chez nos chefs d’état. En ce 16 septembre 1987, 24 pays décident de changer la face du monde et trouver une solution, ensemble, à Montréal. D’ici 2030, plus aucune substance nocive ne sera produite et permettre à notre couche d’ozone de commencer à se réduire vers 2020 et se combler totalement d’ici 2065.

Copenhague 2 … si tu nous entend.

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