La dernière tendance de vie sociale se trouve dans une inspiration japonaise, les L.O.H.A.S. (Lifestyle Of Health And Sustainability – pour une vie saine et durable). Enfin pour une fois, il s’agit d’un réel comportement et non d’un moyen de faire du fric. Ingrédients indispensables : sensibilité à l’écologie, à la santé et à la spiritualité.
Le BIO, phénomène de mode ? Je suis désespéré, par moment, de voir tout se transformer en or vert sous le label BIO. Comme je l’ai déjà exprimé dans un billet précédent, le bio est bon. Je suis pour une démocratisation mais celle-ci va attirer l’odeur de l’argent et des profits.
En ces temps difficiles, les messages anxiogènes sont soignés par des faiseurs de miracles, des opportunistes qui savent répondre à toutes demandes. L’écologie s’est faite « porte parole » de tout commerce, mais cela ne semble pas être pour protéger la planète par pur altruisme. Kagami, nous précise « si c’était le cas, cela ferait longtemps que les comportements auraient changés »
Il se trouve peut être dans les LOHAS, en provenance du japon, un pays habitué à cette culture et qui n’aura pas de grands efforts à faire pour y parvenir.
Le concept est simple. Être écolo, mais en se préoccupant de son propre environnement et tout faire pour qu’il reste sain. Votre alimentation devient alors bio en incluant la gestion parfaite des déchets. (Cela me rappelle ce que faisaient nos grands-parents !)
Les jeunes japonais ont vivement réagit « contre la junk food » car ils ne mangent plus comme leurs parents depuis pas si longtemps que cela. Du coup, il garde une référence parentale et veulent la retrouver. Ils veulent un mode d’alimentation plus sain : BIO, macrobiotique (née durant l’ère Meiji *), productions personnelles, échanges.
Kagami nous informe sur son site : » Ce sont des scientifiques nippons qui ont élaboré ce mode d’alimentation basé sur des aliments complémentaires et naturels qui permettent aux consommateurs d’être en bonne santé. Aujourd’hui certaines chaînes de supermarchés, comme Mother’s, se spécialisent dans « l’alimentation organique ». Les femmes peuvent également suivre dans certains restaurants des cours de cuisine pour cuisiner « macrobiotiquement correct ».«
Le bien-être passe par la protection de l’environnement, ces mouvements l’ont compris sans être, nécessairement, militants de GreenPeace. Continuer à consommer, mais intelligemment, sans prise de tête mais avec une prise de conscience.
Le mouvement concernerait 30 % de la population japonaise et 17 % de la population américaine
Depuis que les États Unis ont, eux aussi, prit conscience du phénomène climatique international, nous pouvons voir arriver cette tendance en France et la frontière entre intérêts économiques majeurs et réelles consciences sont aussi fine que la calotte glaciaire. En France, Danacol, H&M avec son coton Bio, Les Basket Veja, sont déjà partis dans les startings block.
Mais ne nous plaignons pas. Cela existe et semble aller dans le bon sens.
Derrière les LOHAS, se cachent les LOVOS (Lifestyles of Voluntary Simplicity)
Une micro branche des Lohas, les Lovos apportent encore plus de bon sens à cette frénésie du vert mise à toutes les sauces. Adeptes de la simplicité volontaire, ils optent pour un mode de vie authentique et souhaitent consommer… le moins possible. Néanmoins, main dans la main avec les Lohas, ils défendent toujours le commerce équitable et la planète. Mais avec eux, les agences de marketing calent un peu… et qui s’en plaindrait
* L’ère Meiji (明治) est la période historique du Japon entre 1868 et 1912
sources :
http://www.trek-japon.com
http://www.tendances-de-mode.com
http://www.thedifferentmagazine.com/tendances/societe/les-lohas-droles-de-consos.html
Et certains viennent de découvrir les vertus de l’ail… Ils se l’arrachent aux prix fort! Quelle chance d’habiter dans une région ou les nouveaux luxes tendances se trouvent en abondance !
biz !
Aurélie
Quel programme Amélie. Je n’ai pas cette ambition 🙂 mais aider les gens à changer de comportements alimentaires n’est il pas déjà un mouvement en marche. En tout cas, merci de votre confiance.
Et n’existe t’il pas un mouvement « Non aux oranges carrées ». Je le suivrais volontiers.