Attablé à une terrasse de café, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte qu’un petit café coûte bien moins cher qu’un thé. Et pourtant, c’est dire ! Alors que le petit shot de caféine frôle ou dépasse les 2 euros, il reste bien loin des 3 à 4 euros que l’on vous demandera pour un « simple » thé en sachet. C’est incompréhensible je vous l’accorde. Un sachet plus ou moins qualitatif, aucun entretien de machine, un peu d’eau chaude font exploser le budget d’un thé. L’accessibilité à une boisson chaude se joue parfois sur un budget restreint. Le café l’emporte et terrasse tous les comportements sociaux sur son passage. Jeunes étudiants, alors que nous n’avions pas un rond, le café à 70 centimes de francs (oui, à mon époque c’étaient encore des francs) était LA réponse à l’autorisation de rester à la terrasse du bar où nous nous retrouvions. La clef, le sésame pour rester en bonne compagnie nous obligeait à consommer au plus rentable. Le café s’est imposé.
Vous me direz, cet usage n’est pas encore réprimandé par la loi. Il n’y a « encore » rien de mal à encourager la consommation d’un café vs un thé par une sorte de discrimination financière.
Certes, vous avez raison, même si cela me gâche de nombreux bons moments sociaux, et ressent l’idée de me faire couillonner pour un bol d’eau chaude à prix d’or, il y a plus grave dans la vie.
Là, où cela se complique, c’est en constatant que cette situation est identique entre un soft ou une boisson gazeuse et un alcool. Les prix des boissons alcoolisées sont de plus en plus bas. Cette tendance a des conséquences importantes sur les comportements. La baisse des prix a contribué à l’augmentation de la consommation. En effet, l’alcool est désormais moins cher que de l’eau ou un soda. Cette tendance est particulièrement visible chez les jeunes, qui sont plus sensibles aux écarts de prix. Une eau pétillante peut grimper jusqu’à 4,70 euros quand un verre de vin rouge plafonne à 3,5 euros.
Il est urgent de rappeler que la consommation excessive de café et d’alcool peut avoir des conséquences néfastes pour la santé. En effet, le café peut entraîner des troubles du sommeil, de l’anxiété et de l’irritabilité. L’alcool, quant à lui, peut entraîner des maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète. Face à ces risques, les pouvoirs publics et les entreprises doivent prendre des mesures pour limiter la consommation de café et d’alcool. Ces mesures peuvent prendre différentes formes, comme l’augmentation des taxes sur ces boissons ou la mise en place de campagnes de sensibilisation. Les consommateurs peuvent également jouer un rôle important en modifiant leurs comportements individuels. En effet, ils peuvent choisir de consommer moins de café et d’alcool, ou de choisir des boissons moins riches en caféine ou en alcool, mais encore faut-il le pouvoir !!