L’aspartame, un édulcorant artificiel présent dans de nombreux aliments et boissons, a été classé comme « possiblement cancérogène pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Cette classification est basée sur des études qui ont montré un lien possible entre l’exposition à l’aspartame et le développement de cancers du cerveau et du sang.
En France, l’aspartame est présent dans plus de 1 000 produits alimentaires et boissons, comme les sodas light, les yaourts allégés, les chewing-gums et les bonbons. Si l’aspartame est effectivement cancérogène, sa consommation devrait être fortement limitée, ne serait-ce par le principe de précaution si cher à la désobéissance alimentaire. [Lire tous les articles sur le sujet].
Cependant, les lobbies industriels, notamment ceux des géants du soda, s’opposent à toute interdiction de l’aspartame. Ils affirment que les risques liés à cet édulcorant sont minimes et qu’il est sans danger pour la santé humaine. À l’inverse, les études scientifiques montrent qu’elle peut avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur le cerveau, le système nerveux et le système immunitaire.
Il y a quelques années, nous pensions qu’avec la stevia, les intérêts autour de l’aspartame se seraient relâchés, mais le succès commercial n’étant pas au rendez-vous, elle risque d’avoir encore de beaux jours
Il est donc urgent d’interdire ce E951 ou, à défaut, de réduire considérablement sa consommation. Les citoyens doivent se mobiliser pour exiger des mesures concrètes du gouvernement.