Le baromètre 2009 du SyNaBio (Syndicat National des entreprises Bio) nous présente ses chiffres. Qu’en est il réellement ?
Cécile Frissur, déléguée générale du Synabio, propose une version similaire en 2010, ce mois de mars au MEDEC, et annonce : « Il n’y a effectivement rien de prouvé en la matière, produit par produit. Des études ont toutefois montré que les pesticides diminuaient la teneur en polyphénols de certains fruits. Mais tout cela reste à confirmer et de nombreuses recherches sont actuellement en cours ».
Le Professeur Henri Joyeux (Chirurgien cancérologue et directeur de recherche en nutrition et cancer – Institut du Cancer et Faculté de Médecine de Montpellier) nous propose avec le Docteur Mariette Gerber (Groupe d’Épidemiologie métabolique, Centre de recherche en cancérologie, Inserm-CRLC, Montpellier) une étude détaillée et facile à lire pour résumer les propos suivants « L’objectif de l’étude était d’évaluer le niveau de contamination et la qualité nutritionnelle d’une série d’aliments issus de différentes pratiques culturales dans une perspective de prévention nutritionnelle. Des pools de 22 aliments issus de l’agriculture biologique (AB) et conventionnelle (AC), ainsi que de 3 produits avec appellation d’origine contrôlée (AOC) et de 4 issus de l’agriculture raisonnée (AR) ont été analysés. Les échantillons étaient majoritairement de mêmes origine, souche, variété et maturation. Divers contaminants ont été recherchés, et les micro-nutriments d’intérêt, mesurés. Deux échantillons AB et 5 AC sur 16 échantillons de chaque origine contenaient des contaminants. 7 sur 9 échantillons animaux et 8 sur 13 végétaux AB ont montré un avantage nutritionnel. Qu’un tel avantage se traduit réellement par un avantage santé reste à démontrer.«
Merci Nin153. Il faut savoir que le Professeur Joyeux aussi préconise le bio et plutôt deux fois qu’une mais il a voulu se mettre dans la peau de la méthode scientifique et les résultats ont été « perturbants ».
Je reste, tout comme William Reymond un fervent défenseur d’une agriculture biologique, ne serait-ce que par respect pour notre terre nourricière.
D’autres auteurs tendent à démontrer le contraire. Lire en ce sens « Toxic Food » de William Reymond.