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« Action », l’enseigne préférée des Français, est une entreprise néerlandaise implantée en France depuis 2013. Grâce à une politique de prix bas et une offre diversifiée, l’enseigne a rapidement conquis les consommateurs français. Cependant, derrière cette image de success-story se cachent des pratiques commerciales critiquables. Ses prix bas attirent une clientèle toujours plus nombreuse surpassant même les géants de la grande distribution comme Carrefour et Leclerc ou encore Décathlon.
L’un des secrets de la réussite d’Action réside dans sa stratégie d’approvisionnement. L’enseigne travaille directement avec les fabricants pour négocier des prix très avantageux et proposer des produits à des tarifs compétitifs. Mais cela se fait souvent au détriment des conditions de travail des travailleurs, tant dans les pays où sont fabriqués les produits que dans les magasins français où les employés se disent sous-payés et sous pression.
De plus, la chaîne de magasins ne semble guère se soucier de l’impact environnemental de ses produits. Les produits proposés sont souvent jetables, fabriqués avec des matériaux peu durables et jetés après une utilisation. L’offre est constamment renouvelée, avec près de 150 nouveaux produits chaque semaine. L’enseigne ne communique pas sur les conditions de travail de ses fournisseurs et certaines enquêtes ont révélé des pratiques commerciales douteuses.
« Action » mise également sur une communication très ciblée pour attirer les consommateurs. L’enseigne utilise notamment les réseaux sociaux pour communiquer sur ses produits et ses offres promotionnelles. Mais derrière cette communication, apparemment innocente, se cache une stratégie visant à exploiter la faiblesse de certains consommateurs en leur proposant des produits souvent inutiles et de qualité médiocre.
Malgré cela, l’enseigne continue d’attirer de plus en plus de consommateurs en France. La raison ? Les consommateurs sont souvent prêts à sacrifier la qualité et les valeurs éthiques pour obtenir des prix bas. « Action » exploite ainsi les faiblesses de la société de consommation actuelle, en proposant une offre bon marché, sans se soucier des conséquences sociales et environnementales de ses pratiques commerciales.
Mais serait-ce à eux de s’en soucier ? Que font encore une fois de plus les autorités dites compétentes ? Comme toujours, il semblerait que le désarroi social ne pèse rien dans la balance face à la croissance commerciale ! Finalement, si l’enseigne préférée des Français continue de prospérer, cela en dit plus sur les valeurs de notre société de consommation que sur les pratiques commerciales d’« Action. »