L’article récent de Mediapart a mis en évidence les obstacles rencontrés par une mesure législative visant à interdire les écrans promotionnels en France, principalement en raison de l’influence des groupes de pression de l’industrie de la communication. Stéphane Buchou aurait contribué à bloquer cette proposition, qu’il avait pourtant signée. Aurait-il utilisé ses relations pour faire obstacle au texte, en se servant notamment de son influence pour défendre les intérêts de son ancien employeur Coctkail vision ? Les parlementaires de différents partis, y compris Renaissance, Les Républicains et RN, semblent avoir adopté les arguments du groupe de pression pour saboter la mesure proposée par Delphine Batho. Mediapart a mis en lumière la mise à mort de cette initiative publique. Les représentants des annonceurs et des professionnels de la communication ont multiplié les rencontres avec les élus pour leur expliquer les répercussions économiques de cette mesure.
Cette situation soulève des préoccupations quant à l’objectivité et à l’indépendance des décisions politiques prises par nos représentants.
Les écrans promotionnels ont envahi nos villes et nos rues. Ces dispositifs lumineux, souvent installés dans des endroits très fréquentés, diffusent de la communication de manière continue. Si certains y voient une forme d’animation urbaine, d’autres dénoncent la pollution visuelle et l’assaut promotionnel qu’ils subissent au quotidien.
Il est essentiel de s’assurer que nos élus soient capables de prendre des décisions indépendantes et objectives, en se basant sur des preuves plutôt que sur des intérêts privés. Il est également crucial de renforcer la transparence et la réglementation pour empêcher les groupes de pression d’influencer la prise de décision politique.
Les écrans promotionnels sont souvent considérés comme une source de pollution visuelle, de danger pour la sécurité routière, la santé publique et l’environnement. Les arguments en faveur de leur interdiction sont donc solides et nombreux. Il est donc vital de protéger les intérêts publics et de prendre des décisions politiques de manière transparente et objective.
En conclusion, cette situation met en évidence les difficultés de la prise de décision politique face à l’influence des groupes de pression de l’industrie publicitaire. Il est primordial de renforcer la transparence et la réglementation pour garantir que les élus travaillent pour l’intérêt général plutôt que pour les intérêts privés. En privilégiant la consommation à tout prix, tout contribue à la destruction de notre environnement et à la détérioration de notre cadre de vie. Il est urgent que les citoyens et les élus prennent conscience de l’urgence de la situation et fassent prévaloir les enjeux environnementaux sur les intérêts des groupes de pression.