L’homme, de cette société de consommation, consomme sa propre planète.
En ce samedi 21 août 2010, en ce jour du Earth Overshoot Day (le jour du dépassement) la Terre vivra à crédit. Explications.
Il faut comprendre qu’à partir du 20 août 2013, nous vivrons à crédit sur les ressources de la planète. C’est ce que nous annonce l’ONG Global Footprint Network (GFN) qui calcule chaque année le jour où la consommation de l’humanité en ressources naturelles se trouve épuisée. Production, consommation, filtration, etc. Autant d’actions humaines qui ont des répercussions sur la planète.
Le budget écologique de l’année est épuisé ! Mathis Wackernagel, de cette ONG, insiste sur le fait quen 2009, la date du dépassement avait été atteinte le 25 septembre.
Loin d’être rassurant quand on sait que si la date a été encore avancée c’est par erreur. En effet Global Footprint Network a « révisé toutes les données et s’est rendu compte que jusqu’ici, ils avaient surestimé la productivité des forêts et des pâturages : en clair, ils avaient exagéré la capacité de la Terre à se régénérer et à absorber nos excès. »
Le déséquilibre a commencé dans les années 80. À cette époque, l’équilibre entre ressources de la planète et déchets/emprunts des êtres humains était globalement équivalent, mais cette accélération nous rappelle que nous avons augmenter de 50 % de plus.
Pour inverser la tendance, il faudrait arriver à appliquer ce que des enfants de 10 ans pourraient comprendre : la décroissance.
Dans les années 80, alors enfants, mes amis et moi avions soulevé le problème en cours de CM2 lors d’une rencontre avec des « adultes intelligents ».
Nous avions (je m’en rappelle bien, car ce vœu pieux me tient toujours à cœur) évoqué avec nos mots d’enfants le fait que nos villes, nos campagnes se porteraient mieux si nous étions moins nombreux. [un sujet et un thème dont on pourra débattre].
Les politiques qui ne voient que des résultats à court terme, devraient arrêter de chercher des « bêtes à payer » les retraites par le nombre, car c’est exponentiel et insoluble. De plus, cela accélère la dégradation de notre seule planète.