22 novembre 2024

Nous partîmes « Cinq Sans » !

Mais par un prompt renfort de gourmands, nous nous vîmes 3000 en arrivant au port 🙂

Par cette tirade célèbre du Cid*, quelque peu modifiée, je vais vous présenter une nouveauté qui m’a interpellé.
Côté biscuit, il faut reconnaître que d’habitude, le choix en bio est plutôt décevant. En tous les cas en matière d’index glycémique.
Soit vous trouvez une gamme « avec gluten » affublée de sucre et de farine de blé, soit vous trouvez une version « sans gluten » élaborée à partir d’huile de palme, de riz blanc, de maïs et d’amidon de pomme de terre !
Malheureux pancréas pour celui qui souhaite rester gourmand, mais mince !!

Mais, chez Naturalia, j’ai découvert une gamme de paquets de biscuits atypiques.
La gamme « CINQ SANS » m’a interpellé. Comprenez, des biscuits « SANS » 5 ingrédients en particulier : SANS lait, SANS œuf, SANS sucre raffiné, SANS graisses transformées, SANS gluten, SANS riz, SANS maïs… Ah, mais cela fait 7 ? Tant mieux !

Derrière la démarche de manger bio sans allergène, il y a Marie-Pierre Garcia. Elle raconte je cite « Sa passion pour la nutrition et son envie de la transmettre la poussent à consolider ses connaissances en devenant coach Precision Nutrition®. Elle continue dans cette voie avec des certifications internationales en nutrition et santé, diabète, nutrition de l’enfant. Elle fonde « Cinq Sans » en 2015 avec pour objectif de changer le statu quo sur la façon de se nourrir : se faire plaisir avec des produits gourmands qui ne soient pas des calories vides.

50 % de chaque recette de biscuit est à base d’amande. Un ingrédient qui coûte cher !! Une première en magasin qui se rapproche de mes pâtisseries cétogènes 100 % amande. Je ne pouvais donc qu’être séduit et continuer la lecture.

LA RECETTE PÉCAN CARAMÉLISÉE :
Amande (50 %), Noix de pécan (15 %), sirop d’érable, huile de coco, tapioca, bicarbonate, sel.
Les valeurs nutritionnelles pour 100 g sont très intéressantes. En effet elles affichent un rapport Glucides/Lipides de 1:3, donc à faible incidence sur le pancréas et la glycémie.

J’avais quand même mis un bémol sur l’utilisation du tapioca, qui même s’il est en très faible quantité, reste un aliment à fort IG. Mais la nutritionniste passionnée m’a confirmé par échange de courriers que le rôle de cette fécule fut retenu pour son rôle de liant et sa faible incidence glycémique sur le produit fini.

Alors sur une prochaine campagne ou packaging, il serait très intéressant d’afficher l’IG, comme le fait Alix chez les « Belles envies », qui affiche, par exemple, IG 23 sur ses cookies noisette. Cela boosterait les ventes, car cela attirerait immédiatement une clientèle supplémentaire.

En tous les cas, belle initiative. Avec des ingrédients de qualité et coûteux, je trouve le prix final de vente raisonnable.
Découvrez cette gamme. Mangez presque sans modération, changez de paradigme !!

La gamme de CINQ SANS est disponible sur le site www.cinqsans.com
Comme toujours, je rappelle que ce post n’est pas financé et qu’il relève de ma seule initiative.

*Le Cid (1636), IV, 3, Rodrigue de Pierre Corneille

2 réflexions sur « Nous partîmes « Cinq Sans » ! »

  1. Un petit doute cependant sur le site « Belles envies ». Le sucre de coco est affiché avec un IG de 35, ce qui est inexact selon Thierry Souccar. Du coup, cela met un doute sur le véritable IG de leurs (très beaux) gâteaux… En savez-vous plus à ce sujet ?

    1. Vous avez raison (les chiffres oscillent d’ailleurs selon les analyses en 35 et 55), mais mon article fait mention d’une alternative au sucre blanc utilisé dans les pâtisseries. Je ne suis pas fan du suc de coco ou du sirop d’agave. Ces produits sont intéressants si l’on en abuse pas, car riche ne fructose, ils sont directement métabolisés par le foie. Une pâtisserie des belles envies ou ailleurs (ce n’est plus la seule) ne pique pas la glycémie trop violemment. Un gâteau n’est pas un aliment, c’est un plaisir. Autant minimiser les effets… si l’on reste raisonnable 🙂 D’autant plus que ce genre d’enseignes ne font pas des sommes d’IG d’aliments mais travaillent avec un médecin qui je l’espère (encore) donne des chiffres résultant d’une double prise de sang.

      Les IG de ces produits sont bas ou moyen certes mais trop riches en fructose. Je le mentionne dans tous mes livres et certains articles : ces substituts (agace, suc, sirop, miel) ne doivent pas remplacer une forte consommation de sucre.
      Je disais l’autre jour, en conférence justement, qu’il ne faut pas transformer notre moyenne de 38 kilos de sucre par an et par personne, par des fructose à IG bas !! Très mauvais calcul.

      Dans des proportions gardées, le xylitol de boulot, tire mieux sont épingle du jeu. Il permet de casser l’éventuelle âpreté d’un produit réalisé sans sucre. À considérer comme une épice, non comme un ingrédient. Par exemple, si une préparation demande 100 g de sucre, je met parfois 1 cuillère café en remplacement. On est donc loin du « remplacement » analogique.

      Christophe, j’affiche le lien dont vous parlez, pour que le consommateur soit pleinement renseigné afin de mieux « désobéir » :
      https://www.lanutrition.fr/le-sucre-de-noix-de-coco-est-il-meilleur-que-le-sucre-ordinaire

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