Chronique écrite pour
Human & Terre
N° 33 / Juillet-Aout 2010
Gallinacées.
Nous pouvons dire qu’il existe deux types de volailles.
• Les poulets Bio et fermiers, nés sous les bons hospices d’une croissance lente, sous éclairage naturel et en accès libre. Dignes volailles à consommer* et encourager les initiatives qui respectent l’animal et le consommateur.
• Les poulets industriels qui se font appeler « poulets » par abus de langage dont il ne reste que le nom sous leurs chairs flasques, granuleuses, à la peau terne, suintante et tapissée de boules de graisses. Entassées par millier, marchant sur leurs fientes aux odeurs d’ammoniaque qui brûlent leurs pattes et leur abdomen jusqu’à leur infliger des cloques (parfois visibles sous les emballages « prêts à cuire »).
Ce genre de nourriture est une chair « artificielle » qui pèsera à terme sur la nature et la santé publique. La liste des traumatismes est longue et me décourage facilement de toute consommation.
* hormis les chapons qui sont encore castrés sans anesthésie,