S’il fallait encore informer sur le danger du sucre, consommé quotidiennement en tant qu’aliment de base, voici chose faite.
Une association du diabète de la Thaïlande fait tout pour sensibiliser le public des dangers que le sucre fait peser sur la santé. Elle a fait appel au talent de Nattakong Jaengsem pour illustrer une campagne-choc encourageant le public à réduire la consommation de sucre. Le résultat est incroyablement efficace.
Depuis toutes ces années en tant que formateur ou conférencier, je me suis donné comme mission de lutter contre les produits industriels certes, mais surtout les produits sucrés, les sucres cachés et les aliments à fort index glycémique. Trop de personnes, encore, négligent les effets délétères d’une alimentation basée sur le sucre. Caries et obésité sont les deux premiers symptômes, mais les années finissent par afficher des analyses sanguines catastrophiques, du cholestérol (car oui le cholestérol est produit par l’excès de sucre, en plus de la production liée à votre génétique), de la tension, différents maux jusqu’au cancers, diabètes de type II et III et AVC !
Si un jour vous croisez ma conférence “Pourquoi grossit-on ?”, faites-y un saut pour entendre où se cache le vrai fautif de toutes ces maladies modernes. Vous comprendrez pourquoi cette lutte, comment la mener et pourquoi la gagner ?
Les affiches de cette campagne montrent que le diabète de type 2 réduit considérablement la capacité du corps à guérir et peut conduire à des coupures et des plaies qui peuvent ensuite être infectées jusqu’à l’amputation.
La campagne, intitulée « Sweet Kills », nous montre un mélange d’images de partie du corps blessées avec des effets de chairs illustrés par des sucreries.
Pour aller plus loin
I. Extrait d’un livret, issu de ma conférence « Pourquoi grossit-on ? ». Paris. Vincennes. 2015
Intro :
Tant de scientifiques, d’affirmations loufoques et de palabres intéressées à la solde de puissants lobbies ont eu raison de notre capacité à réfléchir intelligemment ! Nous avons cru en la technologie, à un progrès magique, mais nous en revenons profil bas et désabusés. Les générations passées, ont transmis des modes alimentaires qui font encore parler d’eux, tant ils sont équilibrés !! Alors, pourquoi refaire le monde ? Si je m’étais trompé une seule fois sur mes convictions alimentaires, je me serais réveillé un matin avec une chute brutale des stats de l’obésité et des maladies liées à l’alimentation… mais malheureusement ce n’est pas le cas… tout le monde le constate. C’est bien qu’il y a un problème et je pense qu’il est politique.
Partie « Gras or not to gras ? »
N’oubliez jamais que le gras c’est le goût, la vie et la satiété. Observez ce schéma, la différence est flagrante et pourtant, la France reste, malheureusement, la spécialiste des régimes “lipidiques”. Même certains centres d’amaigrissement américains se sont mis aux méthodes des régimes “glucidiques” avec de formidables résultats, une vie sociale et pleine de goût pour les patients et peu ou pas d’effet “yoyo”. On entend trop de femmes se priver d’avocat, d’huile, de beurre, d’amandes… par crainte de grossir, tout en mangeant des biscuits lights (à la farine et au sucre et/ou aux édulcorants). Les glucides, qui se la jouent discrets pour s’imposer, taille une mauvaise réputation aux lipides depuis trop longtemps. Un “bon” régime alimentaire commence par une proportion importante de bons gras pour fluidifier “la machine” et apporter un taux d’oméga-3 (ω3) indispensables aux bons processus d’élimination des excès alimentaires. Le gras est indispensable, chez les femmes, entre autres, pour garder la ligne, avoir des règles normales, et pouvoir tomber enceinte.
Partie « 70 ans de propagande ? »
Les informations distribuées sont le symbole d’une machine de propagande, efficace, des années 70. Telles, des vérités non vérifiables, ces “truismes*” affirment que le sucre est un aliment, qu’il est léger, bon pour la santé et parfait en soi. D’aucuns confondent parfois, volontairement les termes glucides, glucose, et sucre ; ce qui a la fâcheuse tendance à créer des préconisations, pour le moins, non vérifiées. La notion de “sucre indispensable” pour l’énergie est diffusée à coup de spécialistes en blouse blanche. Cela fait sourire et pourtant, qui n’entend pas encore ces âneries qui vous affirment que si l’on arrête de manger du sucre (saccharose et amidons), on perd notre énergie, on a des carences, voire même on se mets en danger. Le message est simple (mais faux) et il passe bien. Les lobbies du sucre peuvent se frotter les mains car en un peu plus de 100 ans, la consommation française, de sucre est passée de seulement 800 g à 36 kilos/an/personne ! Contrairement à ce qu’affirme ce petit manuel des années 70. Le sucre était bel et bien un condiment avant de s’autoproclamer “aliment” lorsque l’industrie du sucre s’est développée. Une propagande efficace et financée à l’échelle nationale. * Truismes : En marketing, les truismes sont des vérités non vérifiées devenant crédibles à force de répétition.
Partie « Constat alarmant ? »
Le surpoids a toujours existé, mais cette épidémie d’obésité est sans précédent. L’humanité c’est une première étape, de 100 000 générations de cueilleurs-chasseurs au régime alimentaire basé sur le gibier, les végétaux, tubercules et baies. Cette population qui représente 99,5 % de l’humanité se portait bien. Ils étaient grands, vivaient beaucoup plus longtemps qu’on ne le pense et ne déclaraient pas ou très peu de maladies. Une deuxième étape, plus proche de nous, de 600 générations d’agriculteurs-éleveurs, au régime modifié par leur sédentarité et ponctué par l’ajout de blé muté, de viande d’élevage et de lait. Cette population commençait à souffrir de maladies liées à l’excès de produits raffinés, appauvris et mutés. Puis l’étape qui nous concerne, celle de l’industrialisation depuis seulement 10 générations. Sédentarité, transformation de l’alimentation et déséquilibre nutritionnel ont transformé en moins de cent ans, la silhouette, la santé et le bien-être de l’être humain. Je trouve cela consternant, et nous sommes insolents en imaginant comprendre l’alimentation et la dompter alors que nous ne faisons que la déstructurer et l’appauvrir. Les chiffres de l’obésité et des maladies chroniques nous le rappellent chaque jour.
II. Un extrait de mon 2e livre « VisioFood ». Page 37. Édition Souccar.
Une démonstration graphique du système immunitaire affaiblit par la consommation de sucre.