22 novembre 2024

Êtes vous « candida » ?

Une fois n’est pas coutume et cela fait longtemps que je souhaitais aborder ce thème. En effet, il est toujours facile de dire aux gens, ne pas faire ceci, ne pas consommer cela, sans expliquer le pourquoi de cette incessante recommandation, je me fais donc ici le rabat-joie pour parler du candida albican, la petite levure devenue champignon, responsable de la candidose.

La candidose est un trouble causé par le candida, et la médecine reste partagée sur le sujet. Certains praticiens ne peuvent admettre que le simple dérèglement systémique de votre corps puisse entraîner de signes pathologiques « asymptomatiques » ! Ils ne peuvent admettre qu’un mal de tête, une allergie, une fibromyalgie puissent trouver naissance dans une simple transformation de votre flore buccale, intestinale et dermique. Mais cela évolue un peu avec le temps, on va y arriver !

La « Michigan State University » a réalisé de nombreuses expériences en la matière et fort heureusement, avec une grande partie de médecins liés à des pratiques naturopathes ou directement concernés par des centres de maladies graves, tels le sida ou le cancer. L’expérience est donc plus significative que les fois précédentes et prise « au sérieux » car ces praticiens concernés ne sous estiment pas la candidose.

Le sujet est-il à prendre au sérieux ?
Sensible aux effets à long et court terme de nos alimentations, aux effets exogènes telles les prises d’antibiotiques directes ou via les animaux, sans oublier les pollutions au mercure et/au plomb de nos eaux et amalgames dentaires, je me suis penché plus sérieusement sur le sujet.

Un rapide constat de notre société de consommation :
Rien ne fonctionne plus comme avant, le progrès parait-il !
Nous avons basculé vers une société partagée entre le stress, lié à différents facteurs oppressants et compensés par de l’hédonisme, du pur plaisir (souvent traduit par des diètes sucrées). Il est vrai qu’une part de la nouvelle génération, perdue et égarée cherche parfois à se faire peur, à se faire du bien, à se faire mal. Seul refuge accessible, à peu de frais reste l’alimentation « junk food » partagée. Une sorte de quête du Graal du plaisir,  autour d’une Pizza Party ou d’un FastFood parking, pour profiter de la vie, pour s’éclater, pour vivre !

On est loin, des écrits de la fin du Moyen-Âge qui présentaient la diététique comme une façon de manger et non comme une contrainte et pourtant…

Mon point de vue sur la question :
Le problème est que toute une systémie est aujourd’hui déréglée.
Sucre et farine sont raffinés, massivement, depuis 1880, avec l’invention du tambour rotatif. En reste une poudre blanche sans nutriment qui n’apporte que du sucre. Cette nouvelle alimentation n’étant pas satiogène, la consommation augmente. Le goût du sucre est favorisé et de nouveau cela augmente.
Dès 1932, Weston A. Price insiste sur le fait que le sucre brut protège des caries et vous enrichi en minéraux, phosphore, zinc et fluor, alors que sa version raffinée donne des caries et n’apporte que de la calorie vide.
Avec l’arrivée des supermarchés en 1970, une logistique sans faille est née. Dorénavant, l’impressionnante force de frappe de ces enseignes va leur donner du pouvoir. En tout cas, celui de décider à votre place. Les centres logistiques des supermarchés décident de la meilleure stratégie pour leur rentabilité. Abandon de la bouteille en verre et consignée, car trop fragile en gerbage (stockage empilé), cellophanage des viandes et sans os, standardisation des fruits les plus résistants et éliminations des variétés succulentes et peu rentables, etc.

Côté éducation, la publicité a pris le dessus et nos enfants connaissent mieux les messages nutritionnels cathodiques que ceux de leurs parents, eux aussi déconnectés de leurs racines.

Côté culture, l’agriculture a apporté de façon massive l’utilisation du blé muté, du lait industriel et du sucre raffiné.

Jadis, le blé était un engrain « le petit épeautre », pour se raréfier au profit d’un produit muté plus facile à produire, l’épeautre. Ces céréales trop complexes à produire, et à faible rendement, ont laissé place au froment, un blé moderne muté par croisement au fil des siècles pour le rendre compétitif…mais sans valeurs nutritive. Ce blé moderne, issu de croisements, répond en premier lieu, aux attentes des métiers de bouche à la recherche d’une farine riche en gluten, afin de réaliser par une meilleure absorption de l’eau, une pâte malléable et façonnable.
Pour le lait, nos vaches ont été sélectionnées pour « pisser » 50 litres de lait insipides et riches en IGF-1. Une fois ces vaches, exploitées à outrance et leurs veaux abattus (car il faut que la vache fasse des veaux pour produire du lait !!), on les emballe sous le doux nom de vache de réforme ou viande mixte.
Pour le sucre, des années d’information, ont fini par nous convaincre d’en mettre partout, y compris dans les produits salés. La société de consommation s’habituant au gout sucré a fini par réclamer toujours plus le gout, partout. Les slogans des années 70 sur nos foyers, dictés par le syndicat du sucre, du genre « mangez léger, mangez sucré » ont fini par avoir raison dans l’esprit collectif des gens.

La vue l’emporte sur le goût. Les fruits sont beaux mais surtout rentables. Les viandes sont piquées aux hormones et antibiotiques pour produire toujours plus. Le gras est désormais industrialisé et ajouté à toute saveur afin de répondre à une incroyable machine à séduire.
Prenez n’importe quelle préparation vendue, au monde ! Elle ne pourra jamais être aussi bonne, soit au goût, soit pour la santé, que vos propres préparations à partir de produit du jardin ou locaux à rendement lent.

Deux exemples : Mes sushis et mes sablés sont les meilleurs au monde. Prétentieux ? Non ! Réaliste ! Je mets des ingrédients à l’intérieur qu’aucun fabricant ne peut se permettre, s’il souhaite tenir son cahier de marges et sa rentabilité.

Répercussion de tous ces changements :
– Notre alimentation est riche en sucre par une surconsommation et à cause de nos aliments à « calories vides ».
– Notre alimentation est riche en gras trans et/ou animal, au détriment des huiles et gras végétaux.
– Notre alimentation est pauvre en nutriment essentiel pour soutenir nos défenses immunitaires.
– Notre alimentation est riche en antibiotique, à cause de l’utilisation abusive dans nos aliments (viandes, poissons d’élevage, laits…) et à cause de l’utilisation systématique qui en a été faite par la médecine pour tenter de vaincre nos propres comportements.
– Notre alimentation, riche en sucres raffinés, a exposé, nombre d’entre nous, à la pose d’amalgame en plomb/mercure dans notre bouche et déréglant, pour certains, le système hormonal et/ou immunitaire, si on en croit certaines lectures très éclairées en la matière.

Conséquence de cette répercussion, visible aujourd’hui !!
Je ne vais pas passer en revue la liste des maladies graves, les augmentations de caries (extraits des travaux de Weston A. Price – 1932) et les suivis orthodontistes liés à tout ceci. Je vais juste me reconcentrer sur le phénomène peu connu…

LE CANDIDA ALBICAN (plus connus sous le nom de sa cause : la candidose), à l’affut de nos dérèglements, grâce aux explications de malapedia.com et à la lecture de Simon Martin

Voici des extraits :

1 • La candidose
« Les candidoses sont des maladies insidieuses, pratiquement inconnues il y a 50 ans, mais qui touchent actuellement des millions de personnes dans le monde ? Non traitée, cette affection peut s’étendre et détériorer progressivement et gravement la santé en contribuant à l’affaiblissement du système immunitaire.
Selon des statistiques et des études menées dans le monde entier, l’infection chronique par Candida frappe entre 70 % et 80 % de la population mondiale. Dans les derniers 15-20 ans, on a pu observer une remarquable augmentation de beaucoup de pathologies psychosomatiques, et de plus en plus de manifestations de l’infection par Candida. Différents facteurs sont responsables de cette situation, et en particulier l’alimentation moderne dégradée, trop raffinée et trop sucrée, l’utilisation exagérée des antibiotiques, l’abus de remèdes pour le système nerveux central (tranquillisants, somnifères), la pilule contraceptive, les remèdes contre l’ulcère (cimetidine…) une concentration de plus en plus importante de métaux lourds comme le cadmium ou le mercure (amalgames dentaires, poissons pollués, pollution de l’air, de l’eau…), l’utilisation dans le domaine alimentaire de conservant et colorants, l’utilisation sans limites des pesticides, herbicides et antibiotiques dans l’agriculture, etc. »

2 • Principaux symptômes visibles de l’infection.
« Les symptômes sont de 4 types :
digestif, énergétique, immunitaire et mental.
On trouve :
– des colites intestinales avec gaz, ballonnements, démangeaisons anales, diarrhée, constipation.
– une fatigue progressive et inexpliquée avec sommeil médiocre et récupération insuffisante.
– des allergies aggravées (cutanée, respiratoire ou alimentaire) et des mycoses.
– des troubles du comportement alimentaire : alcoolisme, boulimie, envies de sucre (chocolat, gâteaux…), de graisses saturées (charcuterie, fromage…) et de boissons alcoolisées.
– problèmes gynécologiques : champignons vaginaux répétitifs (pertes blanches et démangeaisons), inflammations glandulaires (glandes Bartolin) kystes et endométriose ; cystite et infections rénales.
– problèmes de peau : eczéma, séborrhée, psoriasis, acné, champignons aux ongles, aux pieds.
– problèmes respiratoires : asthme, bronchite;
– des troubles du comportement : dépressions, anxiété, fatigue chronique, maux de têtes,
troubles du sommeil (difficulté d’endormissement), de la concentration (mémoire, volonté en baisse) et de l’humeur (irritation, inquiétude, agressivité, insatisfaction…),
– problèmes d’oreilles, de thyroïde
– douleurs articulaires et musculaires. »

3 • Les causes
« Les candidoses sont dues à un champignon de type levure, dont le plus commun est le candida albicans. Cette levure vit normalement en saprophyte dans l’intestin humain ou animal en se nourrissant de matières organiques en décomposition. Elle est généralement sans danger, tant que l’équilibre bactérien qui contrôle sa multiplication n’est pas altéré. Dans certaines conditions pourtant, elle peut se multiplier de manière excessive et envahir tout l’appareil digestif (bouche, intestin, anus). Après dissémination par voie sanguine, elle peut même se propager dans tout l’organisme (bronches, peau, vagin, etc.) sous forme de muguet ou de mycoses. Normalement, le “Candida” n’est pas un ennemi. Il habite le système digestif et y vit en symbiose. C’est sa prolifération et son “évolution” qui le rendent pathogène.
Cette prolifération de levures est rendue possible en raison d’une altération du “terrain biologique”, qui entraîne une défaillance du système immunitaire.
Le milieu intérieur est normalement anaérobie : il est réducteur. La vie se maintient à l’abri de l’air avec peu d’oxygène. Or les champignons (de même que les moisissures et les candidoses) se développent toujours en un milieu humide, tiède et oxydé. Cette constatation que chacun peut faire dans un sous-bois en automne ou sur un mur humide est confirmée par la bio électronique de Vincent. Les causes réelles sont celles qui favorisent l’oxydation de l’organisme. Cette oxydation se traduit sur le plan bio électronique par une augmentation du facteur d’oxydoréduction qui dépasse souvent 28 (rH2 > 28) alors que la norme de bonne santé se situe à 22 ! »

4 • Les principales causes
« – les médicaments oxydants : antibiotiques dont beaucoup font une consommation excessive, mais aussi corticoïde, pilule, chimiothérapie, transfusions sanguines et la plupart des vaccins !
– les aliments oxydants : sucre blanc, pain blanc à la levure, pâtisserie industrielle, friture, fromage gras, viandes grasses, huiles raffinées, levures et champignons…
– les boissons oxydantes : eaux d’adduction chlorées et stérilisées et certaines eaux minérales, – toutes les boissons instantanées ou celles à base de jus de fruits ou de cola et certaines boissons alcoolisées.
– les stress (physiques, énergétique, émotionnels et affectifs) et les pollutions (électromagnétiques, chimiques, électriques…) ont une répercussion oxydante par création de radicaux libres. Ils agissent en neutralisant les électrons.
mais également : empoisonnement dû aux amalgames de mercure dentaire, empoisonnement chimique au foyer (produits ménagers), au bureau (les célèbres VOC – Volatils Organiques Composés), de l’environnement auprès des fermes et des usines chimiques, etc., les drogues récréatives, le stress (facteur seulement contributoire) et surexposition aux EMF’s endommageant (champs électriques et électromagnétiques) : lignes électriques de haute tension, fours micro-ondes, téléphones portables, etc. »

Le traitement médical classique repose sur l’utilisation de deux antibiotiques antifongiques, mais n’a qu’une action locale et transitoire puisqu’ils ne s’attaquent pas à la cause réelle, et ne feront que créer des foyers d’infestation chronique.

Non l’idéal, non sans mal, est de ne pas avoir de candidose et s’il était déjà trop tard à la vue de premiers symptômes, il est alors préférable de se poser LA BONNE QUESTION. Comment en suis-je arrivé là ?
Changez alors d’alimentation, éliminez les éléments aggravants. Chassez le sucre, les amidons et changez radicalement d’alimentation. [Je peux répondre à certaines questions mais uniquement par Messagerie Privée]

Je vous conseille la lecture de l’expérience de Stéphane Delage, diététicien-nutritionniste, prend en charge depuis près de 10 ans des patients pour les sortir du cercle infernal de la candidose chronique.

Une réflexion sur « Êtes vous « candida » ? »

Laisser un commentaire