D’aucun me demandent pourquoi je ne bois pas de lait ?
« C’est un choix personnel », répond-je !! Mais on me demande d’argumenter sans cesse, comme si en tant qu’ancien formateur en changements de comportements alimentaires, je devais assumer ce choix de façon rationnelle et scientifique …
Je ne prétends pas détenir une quelconque vérité, et n’oserai absolument pas faire croire ce que je pense.
Mais il faut bien que je ressorte quelques « piges » afin de combler les plus curieux.
Jadis, nous consommions des produits « bruts ». Il y a encore, en France, 60 ans à peine, nous avions une alimentation traditionnelle. (Lire nutritionnisme). Nos repas étaient accompagnés d’un petit morceau de fromage accompagné d’un quignon de pain. Aujourd’hui, ce même rituel s’est transformé en une pléthore de produits laitiers. Yaourts, fromages, laitages, sauces, chocolat au lait, biscuits, … un choix qui nous fait consommer presque 400 kg par an/personne.
Ce gros marché des multinationales et grandes marques n’est pas le fruit du hasard, c’est le résultat d’un matraquage publicitaire à hauteur de 20 % de leur budget communication (source : Roland Carriot. Naturopathe, ostéopathe).
Le Dr Nicolas Le Berre, dans son livre « Le lait, une sacrée vacherie ? » (éd.Charles Corlet), argumente le sujet de la façon suivante « aucun animal ne continue à boire du lait après son sevrage, et il ne souffre d’aucune carence en calcium. Alors, il est bon de savoir que notre source de calcium (et autres nutriments) se trouve et s’est toujours trouvé dans nos végétaux : légumes, céréales, fruits, et non dans le lait de vache qui contient du calcium pour son veau, peu assimilable pour l’homme, il faut bien le reconnaître ! ».
Sachez que le veau possède dans son appareil digestif de la présure (la même utilisée par l’homme pour la fabrication du fromage), afin de coaguler le lait. Chez l’homme, un bébé sait produire une présure pour digérer le lait se sa mère. L’adulte perd cette faculté.
Autres points que l’on peut apprendre par Roland Carriot : « On consomme souvent du lait écrémé par peur des graisses animales du lait entier. Sur ce point précis, apportons une correction de taille : ce ne sont pas les graisses du lait qui augmentent le risque de cholestérol dans les artères, mais les protéines du lait. En effet, la consommation importante de produits laitiers augmente la quantité de l’homocystéine plasmatique dans le sang. Et c’est cette substance qui précipite le cholestérol sur la paroi des artères.
Le lait déminéralise ! C’est la phrase sacrilège ! Le lait qu’on recommande à longueur de publicité pour le calcium, pour avoir des enfants solides, pour éviter l’ostéoporose, épouvantail largement utilisé par le corps médical ! »
Et puis comme je vous l’ai déjà mentionné dans un article, Robert Masson (« Diététique de l’expérience » – éd. Trédaniel) a écrit ceci : « On remarque une concordance entre la consommation importante de produits laitiers et le développement des maladies osseuses, dont l’ostéoporose ». Les pays consommateurs de laitages comme la Suède, la Hollande, la Suisse, la Finlande et la France, ont une forte proportion d’ostéoporose par opposition aux pays peu ou pas consommateurs, tels que le Japon.
Je finirai par le Dr Seignalet, qui a fait parti de mes lectures et le citerai car je n’ai pas les compétences nécessaires pour étayer ses propos. Son travail tente d’expliquer l’origine d’un grand nombre de maladies allergiques, auto-immunes, inflammatoires (rhumatismes) ou infectieuses dans … le lait !
Il cite des exemples :
– Acné
– Asthme
– Bronchites*
– Eczéma
– Fatigue
– Candidose
– Choc anaphylactique
– Cystite
– Conjonctivite
– Migraine
– Otites*
– Rhinopharyngites*
– Rhumatismes
– Troubles digestifs
– Urticaire
* à répétition chez l’enfant.
J’ai lu avec grande attention « Lait, mensonge et propagande » de Thierry Souccar et vous confirme donc mes convictions : » Je ne bois pas de lait »
je n’aime pas le lait !
Une vache produit du lait pour son veau.
Donc on doit priver le veau de sa nourriture et de sa mere pour pouvoir recuperer le lait…
Un veau a besoin de combien de litres de lait jusqu’à son sevrage?Une vache laitière correspondant aux exigences industrielles « produit » combien de litres de lait?
(Si mes infos sont bons la reponse à la premiere question est 800 litres et à la deuxième 20000/par an,)
Une telle difference s’obtient grace à de divers medicaments:antiboitiques, hormones ,etc…Si la vache n’élimine pas ces differents substances à travers ses urines ,elle les elimine alors à travers le lait…
Santé alors ..!!
Moi aussi ! Je n’en bois pas… mais pas pour les mêmes raisons… Mais je suis content qu’au final nos raisons se rejoignent… 🙂